Cette année, nous avions suivi l’anglais avec le CNED 4e. Je trouvais que c’était une bonne transition dans l’éventualité d’un retour au collège en 3e. J’avais déjà utilisé cette méthode avec certains de mes aînés. Or, voilà, l’approche ne convient absolument pas à ma fille. C’est mystérieux car l’approche du CNED espagnol fonctionne pourtant bien avec elle.
Je me suis tournée vers News from Great Britain 5e des éditions Scholae que j’avais déjà envisagé précédemment sans jamais faire venir la méthode (qui fait la somme de 60 euros!). J’ai utilisé et apprécié les niveaux précédents de cette méthode. J’ai donc commandé la méthode il y a quelques semaines afin de faire progresser ma fille en anglais.
Je suis réellement enchantée! J’avais peur qu’il n’y ait pas assez de différence entre le niveau 6e et 5e. Mais j’avais tort! Le niveau est nettement supérieur et l’approche est également plus costaude, ce qui correspond tout à fait à mes souhaits. C’est en travaillant avec la méthode que j’ai pu en dégager les atouts majeurs qu’elle possède, mais également identifier les défauts que l’on retrouve en utilisant uniquement le CNED.
Un professeur en classe va utiliser une méthode similaire à celle du CNED qui se base sur beaucoup d’écoute de la langue à travers des récits, des reportages, des articles de journaux lus… Mais, le professeur va enrichir tout cela avec des leçons spécifiques portant sur du vocabulaire, des règles de grammaire et des exercices oraux et écrits. Ce qui n’est pas toujours ce que nous faisons à la maison au niveau collège pour les langues. Nous aimons bien le tout en main et c’est normal puisque nous planifions de front pour plusieurs matières…
Le CNED intègre les notions à l’intérieur des textes audio à l’étude. Certaines notions sont indiquées « à retenir » et peu d’exercices sont effectués. L’enfant est amené à écouter et déduire le vocabulaire qu’il entend. C’est une approche que nous faisons déjà en écoutant des films et des séries en anglais sous-titrés.
New’s from great britain 5e est divisé en 28 semaines. Chaque semaine repose sur une liste de vocabulaire à apprendre (une trentaine de mots) et des leçons de grammaire qui seront vues dans la semaine à l’intérieur des dialogue et autre. Une page entière y est consacrée. Ce peut être sur des verbes, des tournures de phrase, des expressions (some, any etc…). Et chaque semaine, on retrouve une page d’exercices rapides dans la méthode, mais également d’autres exercices dans un « workbook » qui accompagne chaque leçon. Il y a quatre leçons par semaine.
Mieux, ces quatre leçons sont découpées selon un canevas régulier.
- Il y a d’abord deux leçons qui portent sur des dialogues.
Tout au long de l’année, ces dialogues retracent les péripéties de quatre collégiens anglais qui vivent en pension. C’est l’occasion d’utiliser les règles de grammaire de la semaine ainsi que le vocabulaire. Au bas des dialogues, on retrouve des questions liées aux dialogues et qui permettent de pratiquer l’oral. Personnellement, je fais écouter et répéter tout le dialogue afin de bien m’assurer de la prononciation de la langue. Je demande aussi une traduction orale avant de passer aux questions.
La troisième leçon porte sur la culture anglaise. Ici, foin de la culture pseudo adolescente. Place à la culture scolaire: géographie de l’Angleterre, histoire de l’Angleterre (The great fire of London), les musiciens (Haendel), des fables, des contes, des poésies, des short stories, des auteurs à découvrir (Austen, Wilde), des œuvres d’art (Turner), le fonctionnement des écoles etc… Ce n’est qu’un bref aperçu puisqu’il y a 28 semaines. Et cette section est bien entendu en anglais. On nourrit enfin les élèves avec du contenu! Du bonheur! Dans le workbook, l’élève a un exercice relatif à cette leçon. Soit un texte à trou, une compréhension de texte ou un petit résumé de quelques lignes à rédiger.
La quatrième leçon est une lecture suivie en mode « Picouic et Tigrelin » mais version anglaise collégienne, sans aucune image qui suggérerait une idée du récit. Il s’agit d’une aventure portant sur deux enfants et un trésor. Au fil des semaines, la page à lire est plus longue et ressemble de plus en plus à la lecture d’un roman. L’élève doit ensuite faire un exercice dans le workbook qui s’apparente souvent à effectuer un petit résumé de quelques lignes, mais ce peut être également des exercices liés à un petit questionnaire de compréhension ou des questions à rédiger.
Comme il s’agit d’une petite maison d’édition, nous sommes loin du clinquant et tape à l’œil des grandes maisons qui offrent souvent une riche iconographie stimulante à côté de quoi les textes sont « peau de chagrin »… Mais nous ne perdons rien au change!
